Quand je rencontre un mot que je ne connais pas, dans une lecture ou ailleurs, d’abord je me présente et ensuite je lui demande ce qu’il veut dire.
(Je vais très bien, ne faites pas attention…)
Sans fausse modestie, je peux dire que j’ai une très bonne mémoire des mots et des définitions. Si je recroise le mot, en plus de le saluer avec chaleur, je le reconnaîtrai. Je serai même capable de le réutiliser à bon escient.
Mais il y a un mot que ma mémoire n’a de cesse d’oublier. Ce qui est pervers, c’est que je me souviens à chaque fois avoir déjà croisé ce mot et m’être déjà interrogée sur son sens.
(Oui, je sais, c’est totalement ridicule !)
Ainsi, chaque fois que je le croise, je suis obligé de lui redemander ce qu’il veut dire. Avouez que c’est gênant ! En outre, quand je vois la chose que désigne ce mot, je suis infoutue de la nommer. C’est encore plus rageant parce que je sais que j’ai connu ce mot et que je l’ai ENCORE oublié.
Je tente de conjurer la malédiction avec cette billevesée. Qui sait, cela m’aidera peut-être à fixer définitivement ce mot dans mon lexique personnel.
(Vous en avez assez de ce suspense lexicographique ? Patience, ça vient…)
Ce mot est un terme d’architecture : le palançon, pièce de bois qui permet d’armer et de renforcer un mur de torchis. Mais si, vous voyez parfaitement de quoi je parle et l’illustration ci-dessous va vous en convaincre.
Alors, billevesée ?