La chatte sur un toit brûlant

Pièce de théâtre en trois actes de Tennessee Williams.

Brick en veut à son épouse Margaret : pour lui, elle est responsable de la mort de Skipper, son meilleur ami. Mais la jeune femme refuse cette accusation et veut retrouver l’amour de son mari. « On est plus solitaire avec un homme qu’on aime et qui ne vous aime pas que si l’on vit toute seule. » (p. 99) Elle veut aussi faire barrage à son beau-frère et à son épouse qui, avec leur tripotée de marmots, voudraient faire main basse sur la fortune du Grand-Père. Le vieil homme est persuadé d’avoir échappé au cancer, mais regrette de ne pas avoir mieux profité de la vie.

Attention, soirée explosive ! Venez assister au bal des hypocrites, des indiscrets, des aigris, des jaloux, des rancuniers, des avides et des tristes ! Les portes claquent, les mots blessent et personne ne se gêne pour annoncer tout haut ce qu’il attend vraiment. Au moment de la répartition finale, reste à savoir qui obtiendra quoi.

On est ici très loin de la comédie de boulevard à la française. Ici, c’est plutôt drame antique dans la chaleur étouffante du Sud américain. Ce n’est pas de tout repos, ni pour les nerfs ni pour les oreilles. Âmes sensibles, pensez à prendre un éventail et un tonique !

De Tennessee Williams, j’avais déjà vu et lu et adoré Un tramway nommé désirSi les romances mièvres vous laissent froid, jetez un oeil du côté de cet auteur sulfureux !

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