Bande dessinée d’Alex Nikolavitch.
Le jeune Howard P. Lovecraft supporte mal la vie à New York. De retour à Providence en 1926, qu’il ne quittera plus que pour visiter des amis, il poursuit son œuvre, cependant convaincu que cela ne vaut pas la peine d’être publié, mais tout en maudissant les éditeurs pour leurs lettres de refus. H. P. Lovecraft est un être ambigu, souvent maladroit et inadapté. « Je n’appartiens pas au monde. J’en suis le spectateur amusé, et parfois dégoûté. » (p. 18) De faible constitution physique et nerveuse, il se fatigue vite et ses idées très arrêtées sur des sujets divers ne l’empêchent pas d’être vivement impressionné par les découvertes astronomiques de son temps. Avec Harry Houdini, il commence la rédaction d’un ouvrage sur l’astrologie, pour la démonter, plus précisément. En parallèle, il bataille toujours pour faire publier L’appel de Cthulhu et il commence à écrire Le Necronomicon. Et jusqu’à la fin de sa vie – plutôt courte puisqu’il s’éteint à 47 ans des suites d’un cancer particulièrement agressif –, il entretient une correspondance assidue avec des lecteurs qui admirent son travail ou avec d’autres auteurs, comme Robert E. Howard.
Ayant lu tout Stephen King, auteur qui ne nie nullement l’inspiration que lui ont offertes les œuvres de Lovacraft, il serait temps que je découvre enfin le travail de cet auteur. Et bien que les illustrations de cette bande dessinée ne m’aient pas vraiment plu, le texte, lui, a su raviver une envie ancienne. Lovecraft, à nous deux en 2019, j’espère !