Sous titre : Accompagner les animaux en fin de vie grâce à la communication animale – Communiquer avec les animaux défunts
Valérie Lebon est communicatrice animalière. En présentiel ou avec une photo, elle prend contact avec les animaux vivants ou morts. Par la télépathie, elle entend leurs souhaits ou leurs messages, notamment leurs dernières volontés. « La façon dont un animal conclut sa vie est trop souvent notre décision personnelle alors qu’il faudrait ici prendre l’avis du principal intéressé. » (p. 71) Son travail entre dans une approche holistique des soins à donner à nos animaux de compagnie ; suivi vétérinaire régulier, alimentation adaptée, confort de vie, etc. Dans le monde réel et dans le monde astral, les animaux ont des choses à nous dire, et Valérie Lebon assure le lien entre nous et eux, parfois pour comprendre un malaise, parfois pour réussir à dire adieu. « Il est temps de prendre ce temps entre quatre yeux avec votre compagnon animal. […] Il est bon de verbaliser tout ce que vous souhaitez lui dire avant qu’il rende son dernier souffle. » (p. 89)
Les humains qui ont des animaux de compagnie savent combien il est douloureux de perdre un compagnon à poils ou à plumes. C’est une peine souvent indicible, car mal comprise par ceux qui n’accordent pas une telle importance aux animaux. « Leur amour inconditionnel nous nourrit et nous enveloppe d’une infinie douceur à chaque instant de la vie, dans les bons comme dans les mauvais moments. Leur présence nous procure un bien-être comme bien peu d’individus savent le faire. » (p. 13) Faire le deuil d’un chat, d’un chien, d’un lapin ou autre, c’est long et ça ne doit pas être pris à la légère. Dans mon cœur, il reste pour toujours une place pour Polka, Poupée, Sucette, Hussard et Pitrou. Et je refuse d’imaginer le jour où mon amour de Bowie me quittera.
« Je vous invite à ne rien croire de tout ce que vous avez absorbé dans cet ouvrage, sans valider par le ressenti de l’expérience et/ou par le discernement de comment ça vibre en vous. » (p. 192) L’autrice fait bien de conclure son ouvrage par cette mise en garde. Malgré toute l’envie que j’ai de communiquer avec mon chat, j’ai très souvent l’impression que cela reste impossible et que tout n’est que coïncidence ou hasard quand Bowie réagit dans mon sens ou anticipe mes mouvements. J’apprécie surtout le message de Valérie Lebon quant à nos responsabilités en tant qu’espèce soi-disant dominante. Cela va dans le sens de mon végétarisme et de ma démarche écologique globale en faveur des animaux. « Il nous appartient en tant qu’humains, de mettre fin au massacre et à la brutalité à l’égard du règne animal ! Il nous appartient de cesser d’y contribuer par nos comportements, nos attitudes égoïstes et notre indifférence. » (p. 74)