Quatrième de couverture – On l’appelle Raboliot parce qu’il ressemble à un lapin de rabouillère (nid de garennes). Braconnier passionné, hardi, sûr de lui et de son adresse, rien ne peut l’empêcher d’obéir à ce besoin de chasse nocturne qui l’empoigne chaque soir. Le gendarme Bourrel, cependant, a failli le prendre sur le fait. Excité par le danger, Raboliot multiplie les imprudences et va jusqu’à narguer ouvertement Bourrel. Dès lors, entre les deux hommes, commence une lutte sans merci. Traqué, Raboliot doit fuir, vivant dans les bois comme un loup. Au bout de trois mois, accablé de solitude, torturé par le désir de revoir sa femme et ses enfants, Raboliot revient chez lui… et c’est le drame. Raboliot est sans doute le plus représentatif des romans que Maurice Genevoix, conteur exceptionnel, consacra à son terroir, la Sologne.
J’ai commencé ce roman sur la promesse du mot « lapin »… C’est un peu léger, je sais !
Contrairement aux romans de Bernard Clavel dont j’apprécie vraiment le style terroir, ça n’a pas pris avec ce texte de Maurice Genevoix. La faute en outre à la quatrième de couverture bien trop bavarde… Cette manie d’annoncer la fin des histoires, même des classiques, c’est très agaçant ! J’ai donc bravement abandonné cette lecture à la page 50 !
Je retiens cependant une phrase cinglante : « Un putois a beau être fin, il n’est pas libre de ne pas puer. » (p. 12) Si ce n’est pas de la caractérisation de personnage, en bonne et due forme et qui rhabille pour l’hiver, je ne sais pas ce que c’est !