Ouvrage de Kathleen Keegan. Illustrations de Mimi Noland.
« Les scientifiques du monde entier ont prouvé que les câlins sont aussi indispensables à notre bien-être physique qu’à notre équilibre affectif. » (p. 13) Par personne et par jour, il faudrait 4 câlins pour survivre, 8 pour se maintenir en forme et 12 pour se sentir vraiment heureux. Avec la moitié d’étreinte que me consent Bowie chaque jour, je suis loin du compte !
Ce petit livre ne vous apprendra rien de révolutionnaire, mais il fait office de doux et précieux rappel. « Les câlins, mieux que l’espéranto, parlent une langue universelle. » (p. 62) Hors de toute considération sensuelle ou sexuelle, cette pratique physique est accessible à tous, à tout âge. En abuser est sans conséquence négative, ce qui est assez rare quand quelque chose est aussi agréable ! « Autres avantages des câlins. Ils sont écologiques et ne polluent pas l’environnement. Ils économisent le chauffage central. Ils sont portatifs. » (p. 22)
Les dessins sont charmants, ces gros ours sont un peu bouffons, mais ne vous laissez pas avoir par le ton faussement léger du texte. C’est une tactique de survie que nous offre Kathleen Keegan, d’autant plus dans un monde qui se virtualise de plus en plus. Allez, faisons-nous des câlins !