Quatrième de couverture – Vous, lecteur, vous, lectrice, vous êtes le principal personnage de ce roman, et réjouissez-vous: c’est non seulement un des plus brillants mais aussi un des plus humoristiques qui aient été écrits dans ce quart de siècle. Vous allez vous retrouver dans ce petit monde de libraires, de professeurs, de traducteurs, de censeurs et d’ordinateurs qui s’agitent autour d’un livre. Vous allez surtout vous engager dans des aventures qui vous conduiront chaque fois au point où vous ne pourrez plus retenir votre envie d’en savoir davantage, et là, ce sera à vous de continuer, d’inventer. Bon voyage.
Voilà un abandon qui m’attriste un peu, tant j’avais apprécié les autres romans d’Italo Calvino ! Je n’ai pas su m’intéresser à la multitude d’histoires inachevées, chacune dans un style différent, que l’auteur propose. Précisément parce que je savais ces histoires sans fin, donc comment s’impliquer dans l’action et s’attacher aux protagonistes ? Je n’aime pas l’inachèvement, dans ma vie privée et dans mes lectures, et il me semble clairement que les productions postmodernistes et toutes celles qui relèvent de courants comme l’OULIPO ne sont pas faites pour moi. Je suis trop attachée à la belle forme, souvent dite classique. Les réflexions autour du lecteur et de l’acte de lire sont intéressantes, mais noyées dans les incipits à répétition, m’ont lassées par leur caractère décousu.
Je vais donc rester sur l’excellent souvenir que j’ai du Vicomte pourfendu, du Baron perché et du Chevalier inexistant !