Notre banc

Roman de Saskia Sarginson.

1983, Atlantic City. Cat travaille dans un funérarium et tout son salaire sert à soutenir sa famille. Sam est un Anglais en voyage, sur le point de changer de vie. « Je veux arrêter de faire ce qu’on attend de moi pour commencer à faire ce que je veux vraiment. » (p. 48) Leur rencontre est inévitable, leur amour incontournable et leur avenir commun très incertain. Cat peut-elle rejoindre Sam à Londres ? Sauront-ils se retrouver en dépit des quiproquos et des mensonges ? « Je vais m’asseoir sur ton banc, chaque jour, et je t’attends. » (p. 151) Sam finit par percer dans la musique et Cat dans la littérature. Jusqu’en 2004, ils se croisent et se manquent souvent. « Je ne crois pas au destin. Je ne sais qu’une chose : s’il existe, il est déterminé à nous séparer, Sam et moi. » (p. 404) C’est à croire que le grand amour ne suffit pas…

Cette romance sur vingt ans est charmante, gentiment mignonne, mais bien creuse. Les considérations sont souvent convenues et générales. Les rebondissements sont très attendus et bien peu surprenants. L’autrice a doté ses protagonistes de familles dysfonctionnelles et d’enfances douloureuses : cela ne suffit pas à leur donner de la profondeur. J’ai suivi sans déplaisir les destins parallèles de Cat et Sam, mais il est certain que je ne garderai pas un souvenir impérissable de ce roman.

De l’autrice, j’ai aussi lu Jumelles : je constate avec une certaine stupeur qu’il ne m’en reste aucun souvenir alors qu’il semble que je l’avais apprécié.

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