Atlas présenté par Patrick Mérienne.
La première page cite Saint Augustin : « Marche sur ton chemin, il n’existe que pour toi. » Il est temps que je commence à préparer mon pèlerinage estival vers la cathédrale compostellane.
L’atlas présente les cartes des chemins français, jusqu’à la frontière espagnole. J’ai déjà cheminé sur certains. Il me faut désormais tracer mon itinéraire en Espagne. Alors, camino francés, camino del norte ou camino primitivo ? Je suis surtout attirée par le second qui longe l’océan et est moins fréquenté que le premier. Il reste à définir le nombre d’étapes, car je ne pourrai pas partir 40 jours ! Cette préparation m’exalte autant qu’elle m’effraie, mais c’est grisant, et j’ai hâte de chausser mes godillots de jacquette ! « S’engager sur un chemin de Compostelle, c’est partir à la découverte d’un mythe, d’une aventure et d’un patrimoine bâti et culturel exceptionnel. C’est répondre à un appel parfois irrésistible. […] C’est la rencontre de l’autre, qu’il soit croyant, athée, agnostique, laïc. C’est refuser le prosélytisme ou le sectarisme. » (p. 2)
L’ouvrage propose des fiches pratiques, des itinéraires principaux ou secondaires, des étapes intéressantes ou encore des adresses et informations utiles. Il me faut trouver l’équivalent pour l’Espagne, et si possible dans un format de poche et léger : chaque gramme compte quand il faut tout porter !