Bande dessinée de Stan Sakai.
Miyamoto Usagi croise une fillette effrayée et mutique. Il la raccompagne en ville et comprend vite, avec l’inspecteur Ishida, que l’enfant a perdu son père, impliqué dans des affaires criminelles. D’autres morts se rattachent à cette histoire, mais comment expliquer qu’aucune des victimes ne meurt de la même manière ? Usagi recroise à nouveau la route de la jolie Kitsune et de Kiyoko : pour une fois, la renarde filoute se fait attraper par les autorités et elle n’apprécie pas vraiment ça ! « Les honnêtes voleurs comme moi ne devraient pas être enfermés dans un endroit pareil ! » (p. 79) Au fil des affaires qui l’occupent, le samouraï sans maître et aux longues oreilles est confronté à des médicaments étrangers, à un bienfaiteur masqué peu respectueux des lois, au gang des Gobelins noirs et à un mouchard lâche tout à fait agaçant. Bras armé de la justice et de la protection des faibles, Miyamoto Usagi répond toujours présent.
Avec le beau lapin ronin, on en apprend un peu plus sur la préparation du fugu, poisson dont le foie libère une substance mortelle fulgurante si elle est ingérée. Le dernier chapitre nous présente Chubi Usagi, soit notre héros habituel, mais version ultra kawaï, joufflu et court sur pattes. C’est adorablement ridicule.