Nouvelle de Terry Pratchett.
Chaque année se tiennent les Jugements des Sorcières, sorte de concours où les dames à chapeau pointu s’affrontent. Et chaque année, Esmé Ciredutemps remporte la compétition. C’est une question de talent, certes, mais surtout une question d’orgueil: puisqu’elle est la meilleure, il est normal qu’elle gagne. Cette année, le comité organisateur ne l’entend pas de cette oreille et invite Mémé à se montrer plus sympathique et moins compétitive. « La sorcellerie, ce n’est plus une question d’être une vieille bougonne et de faire peur aux gens. » (p. 17) Or, elle n’est pas née, celle qui en remontrera à Mémé : qu’à cela ne tienne, Mémé décide de se montrer sous son meilleur jour… ce qui affole tout ce que Lancre compte de personnes un peu sensées !
Revenir au cycle des sorcières, quelle joie ! Je n’en ai jamais assez de Mémé et de Nounou, surtout de Nounou, ma sorcière préférée, si bonne vivante et sûre de ce qu’elle veut. « Elle était d’avis qu’employer la sorcellerie pour attirer les garçons était une excellente idée. D’une certaine manière, c’était un des attraits majeurs de la sorcellerie. » (p. 12) En une quarantaine de pages, j’ai retrouvé l’esprit retors de Mémé et son air de ne pas y toucher et j’ai ri de bon cœur ! Il me faut désormais me procurer le recueil des nouvelles que Terry Pratchett a écrites autour du Disque-Monde !