
Roman de Caryl Férey.
Une jeune fille blanche est assassinée. Devant son corps massacré, Ali Neuman sait que l’enquête sera complexe. Cape Town est une poudrière alimentée par la délinquance juvénile, les trafics et les longues séquelles de l’apartheid. Le quotidien est ultra violent, entre prostitution, misère, règlements de comptes, pratiques ésotériques, sida, exactions des gangs et difficultés politiques. « La nouvelle Afrique du Sud devait réussir là où l’apartheid avait échoué : la violence n’était pas africaine, mais inhérente à la condition humaine. » (p. 195) Rapidement, il devient évident pour Ali que le meurtre dissimule des réalités sordides en lien avec l’apparition d’une nouvelle drogue dévastatrice. Alors qu’il essaie de protéger sa mère, récemment attaquée, l’officier sait que c’est surtout contre de sombres traditions qu’il doit se battre. « Si votre type se prend pour un guerrier zoulou, c’est qu’il se sent de taille à défier le monde entier. » (p. 298)
J’ai lu ce roman rapidement et sans véritable déplaisir, mais avec le sentiment désagréable que l’auteur essayait de tout dire du pays, de son histoire et de son actualité. Par ailleurs, certains passages sont d’une mièvrerie totale qui dénote considérablement avec les épisodes de violence gore. Et surtout, le complot industriel qui surgit dans le dernier dixième du roman est à la fois aussi prévisible que saugrenu. Tout cela m’a donné le sentiment d’un texte qui part dans tous les sens. Je sais qu’il a été couronné de nombreux prix et que je ne suis pas friande du genre policier, mais je sais reconnaître une intrigue encombrée d’une surabondance de personnages. Bref, lecture suivante, vite !
Dommage ! Il ne viendra ps augmenter ma PAL.
Tu sais très bien que je ne suis pas une référence en matière de romans policiers…