Roman de Patrick Cauvin.
Daniel Michon a 11 ans. Il vit à La Garenne, en banlieue parisienne. Surdoué, il est imbattable en cinéma, surtout les films avec Robert Redford et Jane Russel. Lauren King a 11 ans. Elle vit dans le XVI° et étudie au lycée franco-américain. Surdouée, elle sait résoudre des équations complexes et nourrit une passion profonde pour Jean Racine. Quand ces deux-là se rencontrent, c’est le premier amour qui commence en technicolor et en alexandrins. Après une année scolaire faite de rendez-vous volés et de baisers timides, ils décident de partir ensemble à Venise, comme de vrais amoureux, sous la tutelle excentrique et bienveillante d’Edmond-Julius Santorin, un chef de gare à la retraite, filou et menteur à ses heures.
Commencer et finir une histoire d’amour sur la formule d’Einstein, c’est osé, c’est charmant, c’est rafraîchissant. Ça ferait presque aimer les mathématiques.
Jolie petite romance juvénile, le ton y est léger, drôle, volontiers condescendant envers les idiots et les parents. J’ai très certainement découvert ce livre trop tard. Il m’aurait sans aucun doute enchantée adolescente. Maintenant, je regarde ça avec gentillesse et ironie. C’est une bluette qui ne finit pas si mal que ça. A faire lire aux tous jeunes adolescents.