Recueil de textes d’Hanif Kureishi.
J’ai évidemment lu cet ouvrage parce que la première de couverture m’a tapé dans l’œil. La quatrième de couverture parlait de nouvelles et de courts essais : en avant, pourquoi pas ?! Hélas, tous les textes ne m’ont pas intéressée. Le premier porte sur la création et l’acte d’écrire. Là, oui, j’y ai trouvé de la matière. « Écrire sur les autres, c’est réfléchir aux questions de genre, de race et de classe. Chacun se trouve à cette triple intersection. […] Écrire est une activité responsable et socialement utile. » L’auteur parle ensuite d’Antigone, ce personnage indétrônable de mon panthéon mythologique et théâtral, et évidemment de David Bowie. « Il était notre homme venu des étoiles, il le savait. » Cependant, la majorité des textes ne m’a pas touchée, et certains m’ont ennuyée. Hanif Kureishi parle de lui, de son enfance d’enfant métisse et de ses œuvres adaptées au cinéma. J’ai retenu quelques anecdotes charmantes, mais j’ai été vite noyée sous l’avalanche de références pop qui parsèment son livre. Je ne suis pas certaine que les textes réunis dans ce recueil étaient faits pour se côtoyer d’aussi près : il n’y a pas assez de place pour autant d’icônes dans un seul ouvrage.