Essai de Dominique Viart et Bruno Vercier.
Depuis 1980, la littérature française connaît un renouveau dans ses formes et ses sujets. Les auteurs proposent de nouvelles compositions, enrichies d’un héritage assumé, retravaillé et mis en doute. Le soupçon s’est déplacé, mais il reste vivace. Le roman, la poésie, le théâtre, l’autobiographie et tous les genres participent de ce dynamisme et de cette recherche intrépide.
J’ai lu cet ouvrage dans le cadre de mes études. C’est brillamment rédigé et très accessible, étayé par des extraits d’œuvres contemporaines. J’ai largement complété ma LAL avec cet essai. Pour avoir vu Dominique Viart en conférence à Grenoble l’automne dernier, je peux dire qu’il présente aussi bien qu’il écrit. Ce texte se lit aussi très bien en dehors de toute recherche universitaire, juste pour le plaisir de mettre des mots sur les nouveaux phénomènes que produisent les auteurs d’aujourd’hui, tels Philippe Claudel (encore un chouchou !), Christian Gailly, Marie Billetdoux, Agota Kristof, etc.