Solange Favier, jeune veuve d’une trentaine d’année, a fait de sa demeure un hôtel de charme sur les bords de la Méditerranée. Chaque été, les vacanciers se retrouvent pour goûter la douceur du climat et la qualité de l’accueil que Solange a su créer. Avec sa filleule Marianne, elle s’attache à faire du séjour de ses clients un moment béni. La quiétude des lieux ne résiste hélas pas aux troubles qui précédent la seconde guerre. La petite communauté d’intellectuels allemands qui a fui le Troisième Reich n’est plus en sécurité à Sanary. Les habitants se montrent hostiles et la menace se fait plus pressante. La Rose des Vents vit ses dernières heures de paix.
Peu de choses à dire sur ce roman. Une énième variation sur une figure féminine qui résiste. Toutes ne peuvent certes pas être des Lucie Aubrac, mais celle-ci manque sérieusement d’étoffe. La guerre n’est qu’un prétexte aux romances amoureuses qui se nouent. Sans grand intérêt.