Roman d’Émile Zola.
Veuve et nouvellement arrivée sur Paris, Hélène élève patiemment sa fille Jeanne, une enfant à la santé et à l’esprit fragiles. Amicalement accueillie et secourue par son voisin, le docteur Henri Deberle, Hélène s’éprend violemment de lui. Le médecin répond à ses sentiments. Mais c’est compter sans Jeanne qui aime passionnément sa mère, au point de lui refuser tout contact avec un homme ou avec d’autres enfants. Maladivement jalouse et extraordinairement lucide, Jeanne, qui devient adolescente, ne supporte pas de voir sa mère lui échapper.
Ce tome de la série des Rougon-Macquart ne donne pas précisément envie de tomber amoureux, ni d’avoir des enfants… J’ai beaucoup aimé la scène où Hélène et Henri veillent l’enfant malade, dans le silence angoissé d’une nuit d’attente. Les crises de l’enfant m’ont passablement irritée et les émois amoureux de la jeune maman n’ont pas davantage suscité ma bienveillance.
Ceci dit, le texte reste excellent. La narration est travaillée, la langue est riche. L’auteur m’enchante sur la forme, et tant pis pour le fond !