Les fées

Conte de Charles Perrault. Illustrations de Charlotte Gastaut.

Une veuve a deux filles. L’aînée est aussi vilaine et mauvaise que sa mère alors que la cadette est douce et charitable. Pour avoir accepté ou refusé de donner à boire à une fée, chacune des filles recevra un don différent. « Dorénavant, à chaque parole que tu prononceras, il sortira de ta bouche une fleur ou une pierre précieuse. » (p. 12) Ainsi est bénie la cadette alors que l’aînée n’obtient que la juste mesure de sa méchanceté. « Puisque vous êtes si peu serviable, à partir de maintenant, à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche un serpent ou un crapaud. » (p. 25) Bonté et générosité triomphent finalement de la fureur de la veuve et de l’égoïsme de la vilaine sœur.

Ce conte était l’un de mes préférés quand j’étais enfant. J’imaginais avec ravissement les flots de fleurs et de trésors et avec dégoût les hordes de bestioles gluantes sortant des bouches des deux sœurs. De ce conte m’est resté le réflexe de remplir tous les verres d’eau sur la table au début de chaque repas. On ne sait jamais…

Les illustrations sont magnifiques et me rappellent à la fois les œuvres de Klimt et celles du douanier Rousseau : le dessin est foisonnant et très dense, mais également extrêmement lumineux, avec des détails qui sortent presque de la page. Ce conte illustré est magnifique.

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