Parlons d’une ville que j’ai appris à aimer, Grenoble. Parlons surtout de son nom. J’avais imaginé une origine à base de « grès » et de « noble », rapport aux montagnes qui entourent la ville. Oui mais voilà, les massifs environnants sont principalement composés de calcaire.
Donc, aujourd’hui, je pompe tout à Wikipedia qui vous explique le pourquoi du comment.
« Le toponyme a beaucoup évolué. Dans l’Antiquité la bourgade se nommait Cularo, nom d’origine celtique dont la signification est sujette à diverses interprétations. La ville, dotée de remparts, deviendra Gratianopolis sous le règne et en l’honneur de l’empereur Gratien, nom progressivement altéré en Grenoble. La ville fut rebaptisée Grelibre à la Révolution et ne reprendra son nom Grenoble (Grenoblo en franco-provençal) que sous le premier Empire. »
Une prochaine fois, il faudrait que je vous parle de ma passion pour l’évolution des mots : passer de Gratianopolis à Grenoble donnerait une belle démonstration lexicale, à base de diphtongaison et d’élision !
Alors, billevesée ?