Conte d’après Jacob et Wilhem Grimm. Illustrations de Carlos Busquets.
Le hérisson part inspecter son champ de navets. En chemin, il croise un lièvre qui se moque de ses petites pattes. Vexé, le hérisson parie qu’il peut battre le lièvre à la course. Il demande alors à son épouse hérissonne de l’aider à piéger le lapin.
Encore une histoire où le lièvre est présenté comme un vilain compère. Certes, mon ami aux longues oreilles est parfois taquin, mais la fin de cette histoire est plutôt violente pour une histoire destinée aux tout-petits. Jugez par vous-même : « À la soixante-quatorzième fois, le lièvre mourut et le hérisson gagna son pari. » Je n’ai rien contre le fait que l’on donne une bonne leçon aux polissons et aux vilains moqueurs, mais de là à saluer la fourberie du lésé et à vouloir la mort du gredin, il y a un fossé ! De toute façon, faut pas faire du mal aux lapins, c’est tout !
Et le meilleur dans tout ça ? C’est la quatrième de couverture qui annonce « deux petites histoires amusantes. » L’autre histoire amusante de cet album, c’est celle du loup et des sept chevreaux, le premier mourant noyé, le ventre plein de pierres. Ahaha, ce qu’on s’amuse…