La famille Flopsaut

Album de Beatrix Potter.

Jeannot Lapin a épousé sa cousine Flopsaut, la sœur de Pierre Lapin. Ils ont eu de nombreux enfants que tout le monde appelle les petits Flopsaut. Et il faut bien la nourrir, cette marmaille à longues oreilles. Jeannot emprunte souvent des choux à son beau-frère et cousin qui est jardinier. Un jour, la famille Flopsaut trouve une montagne de laitues montées en graine dans le fossé qui borde le bout du jardin de Monsieur MacGregor. Toute la famille se régale de ces laitues douces et parfumées. « La famille Flopsaut se goinfra littéralement de laitue. Alors, peu à peu, l’un après l’autre, tous se laissèrent gagner par le sommeil et s’étendirent dans l’herbe coupée. » (p. 21) Heureusement, Thomasine Souricette, une aimable souris des champs, aperçoit la famille et l’aide à se sauver des funestes desseins de Monsieur MacGregor qui était bien ravi de trouver tant de lapins endormis dans son fossé.

Dans cette histoire, on disserte un peu sur les vertus soporifiques de la laitue, mais ce qui m’intéresse surtout, c’est que la famille porte le nom de la maman et non pas celui du papa. On ne parle pas de la famille Lapin ou de la famille Jeannot, mais de la famille Flopsaut. Et cela fait sens puisque la mère est la seule personne sensée de cette histoire, la seule qui ne s’est pas gavée de laitue et qui veille à la sécurité de sa famille. On ne peut pas en dire autant de Jeannot qui n’a pas perdu ses habitudes gourmandes et qui ronflait allègrement au milieu de l’herbe coupée du fossé.

Les illustrations sont absolument adorables, entre aquarelle et pastel. Beatrix Potter s’y entendait autant pour dessiner le doux pelage d’un lapereau endormi que la vivacité d’une plante en fleur. Et ne sont-ils pas adorables, ces lapereaux dont le cou est orné d’un ruban coloré ? Question rhétorique, évidemment. Tout est bien qui finit ici, sauf pour Monsieur MacGregor qui est une nouvelle fois le grand perdant de l’histoire.

Voir aussi Le grand livre animé de Pierre Lapin.

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