Roméo et Juliette – Le marchand de Venise – Les deux gentilshommes de Vérone

Recueil de trois pièces de William Shakespaere.

Roméo et Juliette

Roméo aime Juliette. Leurs familles respectives sont ennemies. Tout le monde meurt, ou presque. Pas besoin d’en dire beaucoup plus sur cette pièce que j’ai déjà lue et appréciée et qui reste un incontournable du théâtre de Shakespeare et des histoires d’amour. Une petite citation, tout de même, qui me plaît beaucoup : « L’amour est une fumée formée des vapeurs de soupirs. »

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Le marchand de Venise

Hop, une quatrième de couverture pour résumer cette pièce passionnante et complexe : Antonio, un riche armateur de Venise, décide d’emprunter trois mille ducats à l’usurier juif Shylock afin d’aider son ami Bassanio à gagner Belmont où il espère faire la conquête de la belle et riche Portia. Comme les autres prétendants, il doit se soumettre à l’épreuve que le père disparu de la jeune femme a imaginée, et choisir entre trois coffrets, d’or, d’argent, et de plomb. Mais, au moment où il l’emporte sur ses rivaux, il apprend qu’Antonio vient d’être jeté en prison pour n’avoir pu rembourser sa dette à Shylock qui exige qu’en vertu du contrat une livre de chair soit prélevée sur le corps de son débiteur.

J’avais lu cette pièce étant jeune, très jeune. Je m’en souvenais très peu, mais je savais que j’avais énormément ri pendant cette lecture. Certes, cette pièce n’est pas une tragédie, mais de là à m’esclaffer, je pense que je n’avais, à l’époque, pas compris tous les enjeux du texte. Impossible de réduire la pièce à un simple réquisitoire contre les juifs. Il faut plutôt voir le triomphe de la raison et un sens certain du retournement de situation. Sans aucun doute, Shakespeare savait y faire !

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Les deux gentilshommes de Vérone

Valentin et Proteus, deux amis,  sont amis, décident de visiter le monde et c’est le cœur lourd que Proteus laisse Julia, dont il est très épris. À Milan, Valentin et Proteus tombent amoureux de la même femme, Silvia. Mais Julia, sans nouvelles de son amant, se déguise en garçon et se rend à Milan. Elle découvre l’infidélité amoureuse de Proteus et l’innocence de Silvia qui n’aime que Valentin. À la fin, chacun retrouve sa chacune. Depuis que j’ai lu (et relu) Le songe d’une nuit d’été, j’aime les chassés-croisés amoureux de Shakespeare. De mensonge en malentendu, les attachements sont éprouvés et les déclarations d’amour résonnent avec force. L’amitié est au cœur des relations et surpasse même l’amour. Enfin, Lancelot, serviteur de Proteus, et son chien Crab sont les acteurs d’hilarants intermèdes. Quel rigolard, ce Shakespeare !

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