À la croisée des mondes – Les royaumes du Nord

Roman de Philip Pullman.

Au Jordan College d’Oxford, Lyra vit une enfance protégée et dissipée, plus prompte à affronter ses camarades dans de grandes batailles de gamins qu’à écouter ses professeurs. Un soir, avec son daemon Patalaimon, créature polymorphe dont elle ne sépare jamais, elle surprend et déjoue une tentative d’empoisonnement à l’encontre de son oncle, le mystérieux et fascinant Lord Astiel. Elle découvre également l’existence de la Poussière et des Enfourneurs qui enlèvent des enfants. Confiée à la garde de Mme Coulter, une exploratrice qui jouit d’un grand prestige et d’un grand pouvoir, elle espère rejoindre le Nord, sauver son oncle et retrouver ses amis disparus. Elle embarque alors pour une suite d’aventures et de péripéties, de découvertes en révélations.

Avant d’ouvrir ce livre, j’avais le souvenir du très mauvais film avec Daniel Craig et je ne sais plus quelle actrice blonde d’Hollywood. Le roman est largement meilleur que son adaptation, comme souvent. C’est un bon livre jeunesse que j’aurais probablement adoré étant jeune (très jeune, j’entends, je suis encore dans la pleine fleur de l’âge !) Il y a des ours en armure, des sorcières, des aurores boréales et une Église conservatrice qui veut garder le contrôle. J’ai apprécié le mélange de religion, de magie et de surnaturel et tout le mystère qui entoure la Poussière. « Elle vient de l’espace, et elle fait briller les gens à condition qu’on ait une sorte d’appareil photo spécial pour la voir. Sauf les enfants. Elle n’affecte pas les enfants. » (p. 79) J’ai surtout été touchée par la connexion physique et émotionnelle entre le daemon et son propriétaire : plus qu’un animal de compagnie, le daemon est une extension de l’être humain, une sorte de manifestation visible de son âme et de son identité. « Un être humain sans daemon, c’était comme une personne sans visage, ou avec la cage thoracique ouverte et le cœur arraché : une chose contre nature, aussi étrange qu’effrayante, qui appartenait au monde des cauchemars, et non à la réalité des sens. » (p. 208) Je ne suis pas tout à fait certaine d’avoir envie de lire la suite, mais j’ai passé un bon moment avec ce roman.

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