Le complexe d’Eden Bellwether

Roman de Benjamin Wood.

Oscar Lowe est aide-soignant dans une maison de retraite proche de Cambridge. Il a vingt ans quand il rencontre Iris et Eden Bellwether. Ce dernier est organiste assistant à la chapelle de King’s College et fait grand cas du talent de musicien que tout le monde lui reconnaît. Iris, sa sœur, est étudiante en médecine, très proche de son aîné et toujours encline à le défendre. Mais en apprenant à la connaître, Oscar comprend que la jeune femme cherche à échapper à l’emprise de son frère. « Tu n’as pas la moindre idée de ce que ça signifie d’avoir un frère. » (p. 108) Eden fait montre d’un étrange pouvoir de guérison, basé sur l’hypnose et la musique. Arrogant, narcissique, dominateur et intrusif, le jeune homme oscille entre génie et folie. « Et c’est de cela qu’il a besoin, sentir son pouvoir sur tout le monde. » (p. 123)

L’ouverture se fait sur une scène tragique qui annonce la fin du roman. On repassera donc pour l’effet de surprise, mais on appréciera la mise en place de la tension tout au long du roman. Par son atmosphère, cette histoire m’a beaucoup rappelé Le maître des illusions. Elle est très réussie, mais je n’ai pas eu le coup de cœur que j’attendais, sans doute parce que j’ai tout vu venir de très loin. Le complexe d’Eden Bellwether m’a cependant donné envie de lire davantage d’ouvrages sur les maladies psychologiques, sujet aussi inquiétant que fascinant.

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