Après la forêt, c’est la mer que le curieux Ciao découvre. Avec son masque rouge et ses grandes oreilles qui l’aident à nager, le petit lapin au bidon tout rond explore un nouvel environnement, sans s’imposer ni déranger. Face aux créatures qu’il rencontre, il ne s’effraie pas vraiment, mais il s’étonne et s’émerveille des différences en les voyant comme des forces, presque des super pouvoirs. Mais tout de même, il est mieux sur le sable chaud, avec sa petite propriétaire ! « Des routes argentées me ramènent à la surface pour que je sèche au soleil. »
Les illustrations ont encore cette qualité picturale digne des musées. Je suis certaine que les jeunes lecteurs sont sensibles à cette beauté, car il ne faut pas les cantonner au mignon et au simple. L’adorable lapin en peluche peut partir où il veut, je le suivrai partout dans ses aventures minuscules, à la rencontre de mondes nouveaux. Et même pas peur, tant que je peux me cacher derrière ses douces oreilles dodues !