Quatrième de couverture – Alors que Juliette Moretti, l’énergique directrice de la librairie Place du Monde à Lille, se prépare à recevoir James Byron, roi du polar américain, pour le lancement mondial de son nouveau livre intitulé Lille Atomic, la femme de ménage fait une découverte macabre le matin même de l’événement : un cadavre gît au sous-sol de la librairie ! Qui pouvait en vouloir à ce pauvre Joseph Donzac, traducteur du livre de Byron, retrouvé étranglé et la bouche pleine de papier ? Et, surtout, pourquoi les cartons de livres prévus pour le lancement ont-ils disparu ? Quel mystère entoure Lille Atomic, l’énigmatique roman tenu sous embargo jusqu’à sa parution ?
Vous le savez, je ne lis quasiment pas de polar. Mais devant ce livre, impossible de résister !
- Il se déroule à Lille, ma ville d’adoption et de cœur.
- Il s’inspire d’une femme et d’un lieu devenus incontournables pour moi.
- Il évoque la politique locale à laquelle je participe (à un très humble niveau) depuis un an.
- Il met en scène les dessous peu élégants du beau monde du livre.
« Je suis sûre que vos affaires habituelles de petits malfrats, de trafics de drogues, de règlements de comptes entre minables caïds à Moulins ou à Lille-Sud ne sont rien à côté de ce qui se passe dans le petit milieu des librairies. » (p. 43)
Alors oui, soyez-en certains, toute ressemblance avec des personnes ou des faits réels n’est absolument pas fortuite. Et pour vous dire à quel point l’auteur a le souci du détail, il ne manque pas de souligner le péché mignon de ma libraire préférée, j’ai nommé les guimauves !
L’intrigue est menée avec dynamisme, rythmée par les appels, les convocations policières et les parutions de la presse. Le crime est-il résolu ? Lisez donc et vous verrez qu’il faut bien plus que cela pour faire un bon polar !