Ici, ce n’est pas une histoire unique que nous suivons, mais des saynètes adorables en quelques vers rimés. Ici, une souris vit avec sa famille dans une chaussure ; là, Cottontail reçoit des bouquets de carottes d’un beau lapin au pelage noir. « There once was an amiable guinea-pig / Who brushed back his hair like a periwig / He wore a sweet tie, / As blue as the sky. » (p. 32) Ces quelques comptines sont des délices à lire à voix haute, pour bien faire sonner les mots et entendre la musique gaie d’une histoire joliment loufoque.
L’illustration liminaire représente deux lapins en manteau d’hiver, cheminant dans la douce campagne anglaise recouverte de neige. Rien que pour ça, mon cœur est conquis. Je comprends qu’à l’époque des premières parutions des œuvres de Beatrix Potter, enfants et adultes aient tant aimé ces petits personnages. Une Potter-mania d’un autre genre…