La jolie petite Lucie égare sans cesse le contenu de ses poches. Une fois encore, alors qu’elle se promenait dans la forêt, elle a perdu ses mouchoirs. Elle interroge tous les animaux qu’elle croise, mais aucun ne peut l’aider. Finalement, elle arrive à la maison de Mrs. Tiggy-Winkle, lavandière fort affairée. Cette hérissonne en tablier et bonnet immaculés s’occupe des linges de tous les habitants des environs. Lucie fouille dans les corbeilles pour retrouver ses mouchoirs : hourra, les voici ! Avant de repartir, la petite fille aide la lavandière à distribuer tous les vêtements blanchis, repassés et empesés. « She gave them thier nice clean clothes ; and all the little animals et birds were so much obliged to dear Mrs. Tiggy-Winkle. » (p. 51)
La conclusion de cet album est assez surprenante. Alors que, d’ordinaire, Beatrix Potter ne voit pas d’inconvénients à faire cohabiter humain·es et animaux, elle laisse ici planer le doute… et si tout n’était qu’un songe ? Je suis en tout cas tout à fait charmée par l’adorable hérissonne dodue !