Bande dessinée de Stan Sakai.
« Je n’apprendrai donc jamais ? [..] Mon problème, c’est que je suis trop curieux. Je finirai par le payer cher. » (p. 23) Miyamoto Usagi ne croit pas si bien dire. Il recroise la route de Kitsune et Kiyoko, ce duo de charmantes voleuses si douées pour l’escroquerie. Une fois encore, elles sont dans de beaux draps, car elles se sont mis à dos Chizu, l’ancienne cheffe des ninjas neko. Ce pauvre Miyamoto est pris entre deux femmes de caractère qui ne sont pas insensibles à son charme. Le chemin du guerrier aux longues oreilles se rapproche surtout d’Hikiji, ennemi de longue date. « C’est Hikiji qui a tué mon maître et a fait de moi un ronin. Il veut maintenant renverser le gouvernement du shogun et prendre le contrôle du pays. » (p. 36) C’est aussi Hikiji qui a évincé Chizu du clan des neko. Il semble que l’heure des comptes se rapproche. Plus loin dans ses aventures, Miyamoto croise un ronin manchot qui rétablit une certaine justice et venge des combattants mutilés. Il s’oppose aussi à un cruel étranger, fasciné par le rituel du seppuku. Et une fois encore, il a maille à partir avec Koroshi, la ligue des assassins.
J’ai le sentiment que l’errance du lapin samouraï sans maître pourrait prendre fin sous peu. Ou peut-être que Miyamoto Usagi réussira enfin à honorer son ancien maître en obtenant vengeance. Évidemment, je poursuis la lecture !