Manga d’Hiro Kashiwaba.
La reine veut la mort de Jeanne, l’ancienne et puissante sorcière. En mandatant Frado, cruel mercenaire, elle pense être satisfaite rapidement. Mais le tueur de dragons a une réaction inattendue en voyant un chat pour la première fois. « Qu’est-ce que c’était que cette sensation moelleuse ? » (p. 21) Plongé dans la douceur incomparable de la fourrure féline et face à la placidité adorable de Nâ, le sicaire dépose les armes… pour mieux les reprendre afin de défendre Jeanne et Lou, enfant esclave que la vieille femme a recueillie. Quant aux autres tueurs envoyés aux trousses de Jeanne, tous s’inclinent avec déférence quand ils reconnaissent l’ancienne sauveuse du royaume. Mais pourquoi la reine cherche-t-elle à se débarrasser de la sorcière recluse et privée de ses pouvoirs ?
Ce que j’aime particulièrement dans cette histoire, c’est que Nâ reste un bon gros matou (vraiment très gros ici) qui veut jouer, dormir et manger, être caressé et défendre son territoire. Je poursuis avec avidité ma lecture de ce manga drôle et dynamique, mais aussi riche en intrigues et en flashbacks.