Bande dessinée de Régis Hautière et David François.
Le familistère de Guise ne manque pas d’étonner, tout comme le projet de Jean-Baptiste Godin. « Un grand patron qui fait dans le collectivisme ! Forcément que ça […] interpelle ! » (p. 15) Victor Leblanc, journaliste pour L’Humanité, couvre le meurtre d’un résident des lieux, bientôt suivi d’un deuxième et de plusieurs autres. Avec Ada Volsheim, habitante du familistère, il mène l’enquête. Pourquoi ces crimes ? Quel est le lien entre les victimes ? Et où se cache le tueur ? « Cette mort-là est l’œuvre du diable. » (p. 69)
L’intrigue ne m’a pas vraiment convaincue, mais cette bande dessinée m’a donné envie de visiter ce familistère, situé non loin de ma ville d’adoption. J’ai hâte de voir la grande verrière et de visiter ce palais du socialisme expérimental.