La Brute et le Divin

Bande dessinée de Léonard Chemineau.

Eva quitte son prestigieux poste d’ingénieure pour s’installer sur une île isolée afin de remettre en service une station météorologique. « Le postulant devra pourvoir à ses propres besoins en expérimentant les principes du développement durable dans un milieu rare et précieux. » (p. 15) Seule avec sa petite chienne, à 4 000 km de toute côte, entre galères et réparations de fortune, Eva s’installe et communique avec le ministère qui la mandate pour mettre en valeur les beautés sous-marines et terrestres de son île. Son quotidien laborieux est perturbé par l’arrivée d’une mission d’exploration minière dont les beaux discours de préservation dissimulent mal l’avidité commerciale. Les abords de l’île sont pollués et endommagés : tel David contre Goliath, Eva fait son possible pour défendre son petit paradis du Pacifique.

Le récit alerte évidemment sur la fragilité de l’écosystème aquatique et dénonce le green-washing des sociétés qui se visent que le profit. Les formes et les couleurs de la nature sous-marine sont époustouflantes et certaines planches pourraient être encadrées. L’histoire de cette Robinsonne volontaire et de son combat contre une multinationale et un gouvernement muet vaut surtout pour la beauté de ses dessins. Je range cette belle bande dessinée sur mon étagère de ressources écologistes.

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2 réponses à La Brute et le Divin

  1. Lydia dit :

    Il est vrai que les dessins sont beaux.

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