Troisième numéro de la revue Pop Icons, rédigée par Stéphane Moïssakis et illustrée par de 21 illustratrices et illustrateurs.
« Il oscille régulièrement entre passeur cinéphile et cinéaste rock-star, souvent les deux à la fois. » (p. 7) Voilà une façon simple et claire de présenter le réalisateur actuellement considéré comme le plus cinéphile d’Hollywood. Quentin Tarantino, théoricien du cinéma, oui, mais pas que. Auteur, scénariste, réalisateur et même acteur, il est une figure incontournable des studios et des plateaux de cinéma depuis plusieurs décennies. C’est à lui que je dois mes crushs éternels pour Harvey Keitel et Tim Roth. Et cet ouvrage m’apprend qu’il est le scénariste de True Romance et qu’il a réalisé un épisode de la série Urgences Au fil des pages, entre analyse et longs extraits d’interviews, Stéphane Moïssakis prouve qu’il est un véritable amateur de l’œuvre du réalisateur américain.
Les illustrations des artistes sont superbes. Je retiens surtout celle de Louise Nigoghossian, double page enneigée consacrée à Kill Bill, film numéro 2 dans mon classement personnel des œuvres de Quentin Tarantino. Comme de nombreuses et nombreux cinéphiles, j’ai hâte de voir le dixième – et dernier ? – film du réalisateur, dont le tournage est annoncé pour la fin d’année.
Après avoir dévoré le second numéro de la revue Pop Icons consacrée à Stephen King, j’ai été ravie d’apprendre que le numéro suivant était consacré à Quentin Tarantino, réalisateur dont j’affectionne vraiment le travail. J’espère maintenant qu’un prochain numéro de cette revue artistique de grande qualité sera consacré à une figure féminine, parce que le premier évoquait Elvis Presley et le prochain sera consacré à Lovecraft. Sans forcer, des femmes iconiques de la culture pop, je peux en proposer quelques-unes : Frida Kahlo, Madonna, Britney Spears, Jane Austen, Beyonce, Amy Winehouse, Janis Joplin, and so on…