Roman de Joris-Karl Huysmans.
Des Esseintes brûle sa jeunesse en alcool, en jeux, en passions et en femmes. Très vite usé et malade, il est pris d’un immense dégoût du monde. Il acquiert une demeure à Fontenay et souhaite y finir ses jours, retiré du monde et de son agitation pernicieuse, seul parmi ses collections. Cherchant le raffinement le plus poussé, il dédaigne les œuvres communes que le peuple plébiscite. Esthète et exigeant, il est en quête d’inédit, de fabuleux et de sublime. Mais il souffre: la névrose l’étreint, ses sens se dérèglent, sa raison s’affole. Rien ne peut apaiser ses douleurs, son immense fortune lui est inutile dans le combat face à la mort et l’ennui.
Voilà un texte très exigeant ! Il faut aimer les descriptions: le livre en regorge. On a l’inventaire de toutes les collections du personnage. C’est parfois long et étouffant. Mais la narration est en lien direct avec l’existence du personnage. À lire hors période de vague-à-l’âme…