Bande dessinée de Roberto Aguirre-Sacasa (scénario), Mike Perkins (dessins) et Laura Martin (couleurs), d’après le roman éponyme de Stephen King.
Les 6 tomes de l’intégrale des comics reprennent précisément le roman. Il ne manque aucun personnage, du plus attachant au plus affreux. Randall Flagg, antagoniste iconique, est superbement dessiné. « « Il avait une hilarité sombre dans son visage… et dans son cœur aussi, comme vous pouvez le deviner. C’était le visage d’un homme haineusement heureux. » (p. 100 – tome 1)
Chaque tome s’achève avec une galerie d’illustrations supplémentaires, entre couvertures non retenues, esquisses et images inédites. C’est un plaisir de parcourir ces planches. Le dessin rend très (TRÈS) concret la maladie, du virus aux écoulements muqueux verdâtres : estomacs sensibles s’abstenir ! Le format et l’esthétique des comics conviennent parfaitement à ce long roman : j’ai donc lu avec bonheur cette adaptation !
Je vous laisse avec quelques citations sympathiques… si je peux dire !
« Je contemple cette chose issue de mes pires cauchemars, et ça n’a rien d’humain, bien que ça RESSEMBLE parfois à un homme. En réalité, c’est un gros cyclone noir tout-puissant qui aspire tout ce qui est assez malheureux pour être à sa portée… » (p. 13 – tome 3)
« Siennes étaient les armées de la nuit et siens les cavaliers de la mort aux visages blafards. » (p. 74 – tome 4)
« Dans mon journal, j’avais une section appelée ‘Souvenirs à garder’, pour que le bébé connaisse… toutes ces choses qu’il ne verra jamais. J’aurais dû l’appeler ‘choses disparues’. » (p. 6 – tome 5)
« Il n’était plus un homme à proprement parler, pour peur qu’il en eût jamais été un. » (p. 34 – tome 6)