« Noir, c’est noir », dit la chanson. Quand on a un coup de cafard, on dit qu’on broie du noir. Mais d’où vient cette expression ?
À l’origine, ce sont les peintres (enfin, leurs assistants…) qui broyaient des minéraux pour créer les couleurs qui finiraient sur la palette de l’artiste. Avec le blanc, il semble que le noir était la couleur la plus difficile à obtenir et que le broyage n’était pas une partie de plaisir.
Une autre explication de cette expression serait que, pendant des siècles, les savants croyaient que notre estomac broyait les aliments qu’il recevait. En outre, pendant la digestion, l’estomac était supposé sécréter de la bile noire (d’où l’expression « se faire de la bile »). Ainsi, on disait d’une personne mélancolique ou neurasthénique qu’elle broyait du noir, car les savants estimaient que la mélancolie était le résultat d’un excès de bile noire.
Pour ma part, je ne broie du noir que quand mon estomac est vide ou trop plein de chocolat… noir.
Alors, billevesée ?