Roman de Stephen King, publié sous le pseudonyme Richard Bachman.
C’est une belle journée de juillet dans une banlieue tranquille de l’Ohio. Sur Poplar Street, les voisins arrosent leur jardin, nettoient leur voiture ou mangent une barre de chocolat. Soudain, plusieurs vans surgissent dans le quartier. Leurs conducteurs se mettent à tirer dans le tas. La communauté de Poplar Street est sous le choc : qui sont ces assaillants ? Que voulaient-ils ? Mais ils n’ont guère le temps de comprendre, car les vans sont de retour pour une nouvelle fusillade meurtrière. « Comme lors de leur précédente incursion, les vans sont irruption tels des fantômes surgissant non seulement de la brume, mais de la poussière en mouvement du désert. » (p. 337) Mais que se passe-t-il ici ? Pourquoi le paysage ondule-t-il et change-t-il pour ressembler au décor d’un vieux western ?
Voilà un bon Stephen King bien sanglant, bien gore, bien crado ! Vous voulez des monstres ? En voilà ! L’auteur a un réel talent pour instiller la peur au sein d’une communauté et pour malmener ses personnages. Personne n’échappe à sa plume assassine. Lecteur, ne t’attache au père de famille, ni à l’ex-flic, ni à l’enfant. À personne ! Les régulateurs est un roman plaisant, effrayant juste ce qu’il faut, avec certains thèmes chers à Stephen King, comme les pouvoirs psychiques, les enfants et les monstres voraces. Je regrette seulement de ne pas avoir lu Désolation, il semble que j’aurais mieux compris Les régulateurs. Mais qu’à cela ne tienne, ce livre est inscrit sur ma liste !