Comme l’annonce la quatrième de couverture, ce roman contient un lapin pirate, des légumes zombies, un chat vaudou, un ananas maléfique et des carottes-sirènes. Mais aussi une patate avec une jambe de bois, une souris chauve, des prouts propulseurs, des compliments qui guérissent ou encore un chat à la vision infrarose.
Momiji est un lapin pirate, fier capitaine d’un fameux bateau (hisse et ho !) : il ne rançonne pas les navires et n’attaque pas les côtes. Lui, ce qu’il veut, c’est marquer son territoire. « Je veux un parchemin officiel me donnant le droit royal de faire pipi partout où je le veux. » (p. 46) Comme chacun sait, le pipi de lapin, ça a une odeur… disons particulière ! Mais voilà qu’un ananas aux sinistres desseins menace le royaume : il zombifie les légumes et les animaux. On appelle Momiji à la rescousse. « Je ne veux ni travailler pour la Reine, ni poursuivre un ananas crétin. » (p. 50) Mais quand il s’agit de récupérer son bateau et de retrouver ses amis, le pirate aux longues oreilles fait preuve d’une bravoure à toute épreuve !
Vous êtes prévenus…
Quel plaisir de retrouver le talent déjanté de conteur de Nico Bally, après Le baron Miaou. Et il n’est pas peu cocasse de rencontrer un lapin sur un bateau alors que la bestiole est détestée des marins qui la prétendent maudite. Ah ben oui, un lapin, ça ronge les cordages et ça peut faire des dégâts sur un navire ! Ici, le pinpin a seulement une curieuse obsession pour son urine… « Les îles qui ne portent pas ma bonne odeur de pipi commencent à se faire rares » (p. 33)
Voici le Bunnyroger, terrible pavillon pirate de Momiji !
Il y a des jeux très sympathiques à la fin du livre. Selon Nico Bally, mon nom de pirate est Crapule Pétomane (ça colle tout à fait !!!) et je suis plutôt un pirate navigateur (comment je fais avec le mal de mer et mon désastreux sens de l’orientation ???) L’auteur s’en est donné à cœur joie avec les polices d’écriture, ce qui donne un roman bien barré (tiens le gouvernail, moussaillon !), drôle et attachant ! Mention spéciale pour les photos de lapin et chats à la fin du livre : Nico Bally nous présente ses muses poilues ! Lecteurs, je n’ai qu’un conseil : à l’abordaaaaaage de ce bouquin !