Autobiographie d’Annie Ernaux.
L’auteure fait le récit de sa jeunesse, au sortir de la guerre, dans une Libération euphorique où les jeunes ne veulent rien d’autre qu’aller plus loin que leurs parents. Entre une sexualité faussement débridée et valeurs familiales tenaces, les existences se démarquent tout en restant dramatiquement banales.
Ce livre sera le troisième de ma vie de lectrice que je n’achève pas. Il y a eu l’Iliade que j’ai abandonné quand j’avais 10 ans (Un peu ardu à cet âge… mais je devrais retenter l’expérience) et Du côté de chez Swann (Ça ne s’explique pas mais je suis réfractaire dès la première phrase : « Longtemps, je me suis couché de bonne heure »). Les années est le dernier en date. L’autobiographie collective, à grand renfort de « on » et de tournures impersonnelles, ne me plaît définitivement pas. Utiliser des souvenirs personnels pour élaborer des théories généralistes, c’est horripilant ! Je remise donc ce livre TOUT en haut de ma bibliothèque. On ne sait jamais, un soir d’insomnies, ça peut servir…