Les chemins de Katmandou

Roman de René Barjavel, tiré du film éponyme d’André Cayatte de 1969.

Jane et Olivier vont à Katmandou, au Népal. Ils prennent chacun des chemins différents pour des raisons différentes. Dans un mélange de drogue, d’alcool et de sexe, ils cherchent un dieu ou Dieu, qui sait? Ils vont se perdre sur les chemins de l’inconnu et avancer vers le néant. L’ascension vers Katmandou est semée d’embûches et s’éloigne des chemins de félicité espérés par les jeunes qui entreprennent la route. Brutalement exposés aux dangers et aux compromis, les jeunes gens perdent l’âme qu’ils croyaient trouver au bout de la route.

Le livre évoque le film, avec des allusions au tournage faites sur le ton d’une voix off. En plein mouvement hippie, le récit dénonce les paradis mensongers et les échappées vaines de jeunes gens en quête de sens.

J’avais lu ce livre en pleine adolescence et il m’avait efficacement prévenue contre la drogue et les automobilistes qui prennent des auto-stoppeurs… L’avoir relu n’a pas atténué la puissance du récit et la violence de certains passages. Pour moi qui ai lu tout Barjavel au lycée, je considère ce livre comme une exception heureuse dans l’œuvre de l’auteur, une tentative d’écriture hors des sentiers battus et rebattus par Barjavel.

Il ne manque plus que la découverte du film pour remonter aux sources du texte.

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