Astérix le Gaulois

Bande dessinée de René Goscinny, illustrée par Albert Uderzo.

Jules César est venu, il a vu et il a vaincu la Gaule. Enfin presque toute la Gaule… « Une région résiste victorieusement à l’envahisseur. Une petite région entourée de camps retranchés romains. » (p. 3) Dans un village, de valeureux Gaulois aiment la fête et les banquets, la chasse au sanglier et la taille des menhirs. Et par-dessus tout, ils aiment une bonne bagarre avec les Romains.

Mais c’en est assez ! Caïus Bonus, centurion du camp de Petitbonum veut découvrir le secret de la force incroyable des Gaulois. Il envoie le légionnaire Caligula Minus, déguisé en gaulois, espionner Astérix et ses amis. Le Romain découvre la fameuse potion magique : « Voici la potion qui rend invincible ! La potion qui décuple les forces du consommateur pendant un temps limité. » (p. 6) Caïus Bonus fait alors enlever le druide Panoramix pour obtenir le fameux breuvage et prendre la route de Rome et le trône de César. Mais c’est compter sans Astérix venu délivrer son ami et jouer un bon tour aux Romains.

Dans le premier album du célèbre Gaulois, Goscinny et Uderzo ont posé les fondations de tout un avenir d’humour : les noms des personnages, les notes explicatives, les contrepèteries, tout participe de l’humour par le mot. Pour ce qui est de l’image, on sent bien que les personnages se cherchent d’une case à l’autre. Il faudra quelques albums pour fixer enfin le visage aimable et rusé d’Astérix, la bouille ronde et goguenarde d’Obélix et la face vénérable et malicieuse de Panoramix. Point d’Idéfix pour le moment, mais c’est tout un univers qui se dessine au travers de ce premier album. Du plaisir en perspective !

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