Black out – Demain il sera trop tard

Roman de Marc Elsberg.

Quatrième de couverture : Par une froide soirée d’hiver, le réseau électrique européen commence à lâcher. De nombreux pays s’enfoncent dans l’obscurité et plusieurs centrales nucléaires mettent en danger la vie de millions d’êtres humains. Menace terroriste ou défaillance technique ? Piero Manzano, ex-hacker italien, croit savoir qui est responsable. Avec l’aide d’un policier français d’Europol, François Bollard, Manzano s’engage dans une véritable course contre la montre face à un adversaire aussi rusé qu’invisible.

Si je fais le choix de présenter la quatrième de couverture au lieu de rédiger un résumé de ma main, c’est pour éviter de trop en dire. Car il serait dommage de déflorer l’intrigue de ce passionnant thriller moderne. Il n’aurait pu être qu’un énième roman à base de complot et de vilains terroristes : c’est en fait une profonde réflexion sur notre rapport à l’énergie et à la consommation. « Comme vous pouvez le constater, un problème en appelle un autre. » (p. 144) Sans électricité, toutes les chaînes d’approvisionnement sont bloquées : nourriture, soin, carburant, capitaux, tout est figé. Les émeutes éclatent, le prix des vivres explose et des dangers graves se font jour, comme les défaillances des centrales nucléaires où on ne peut plus réguler la température du noyau atomique. L’aide internationale fait ce qu’elle peut, mais quand les États-Unis tombent à leur tour, le problème semble insoluble. « Quelqu’un désactive d’un coup tous les compteurs. Ça engendre une brutale hausse de la fréquence sur le réseau. Puis suit une réaction en chaîne jusqu’à ce que plus rien n’aille. » (p. 65)

L’intrigue est complexe, mais très bien ficelée et tout à fait haletante. Les personnages sont nombreux, mais ils ne se marchent pas sur les pieds et, sans être des archétypes, ils accomplissent ce que l’on attend d’eux, avec efficacité et cohérence. Black out est un excellent thriller scientifique qu’il ne faut pas considérer comme de la simple littérature, mais comme un scénario crédible d’une catastrophe à venir à base de terrorisme énergétique.

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