Rêves et cauchemars – Tome 1

Recueil de nouvelles de Stephen King.

« Sommeil ou veille ? De quel côté se déroulent réellement les rêves ? » (p. 13) Je vous laisse juge : que pensez-vous de ces histoires ? Rêves ou cauchemars ?

Un veuf cherche vengeance contre un gangster m’as-tu-vu. Un jeune homme trop intelligent veut guérir le monde de la violence. Une institutrice soupçonne ses élèves de n’être pas humains. Un joueur invétéré qui paye ses dettes de triste façon enlève le mauvais enfant. Une maison sur la colline inquiète tout le voisinage. Un vampire se déplace en avion. Un jouet porte secours à un conducteur en mauvaise posture. Une femme révèle les origines de son enfant et de son talent d’écrivain. Un doigt se promène dans le lavabo. Une paire de baskets est depuis bien longtemps dans les toilettes du troisième étage. Un couple apprend à ses dépens que c’est rarement une bonne idée de quitter les routes principales.

Stephen King est un maître en matière de nouvelles ! Chacune est ciselée, impitoyable et terrifiante à sa manière. Et ce ne sont pas forcément les histoires de monstre qui sont les plus terribles. Être enterré vivante, ça me fait bien plus peur que de croiser un vampire !

Pour finir, deux extraits pour finir de vous glacer le sang…

« Comme Jeopardy. En fait comme la finale de Jeopardy. Dans la catégorie Inexplicable. La réponse finale est : Parce que tout est possible. Mais savez-vous quelle est la question finale ? […] La question finale est celle-ci : Pourquoi des choses horribles arrivent-elles parfois aux personnes les meilleures ? » (p. 285)

« Les images étaient comme du papier sec prenant feu dans la lumière concentrée et impitoyable qui semblait lui emplir l’esprit ; c’était comme si l’intensité de son esprit en avait fait une loupe humaine. […] Personne ne pouvait garder en mémoire des images aussi infernales, une expérience aussi terrifiante, et conserver son bon sens, si bien que le cerveau se transformait en fournaise, grillant au fur et à mesure tout ce qui lui était présenté. » (p. 348)

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