Quatrième de couverture – La paix règne sur Agoria, mais pour combien de temps ? 20 ans après la grande guerre contre le roi sorcier, le monde est soumis à de nouvelles tensions. Malgré sa prestigieuse académie militaire, le Léhan peine à combattre les brigands qui prolifèrent avec la famine. En Sylmanie, la mort d’Hélicade pose la question de sa succession. En Ostran, les cohortes rapportent d’inquiétants récits d’attaques de vuckails sur les cités de l’Est. Pendant ce temps, le Yutah est attaqué. Le roi Vik, inquiet, enjoint la guerrière Prétentia de mettre à l’abri son jeune fils tandis qu’à Lacus, capitale de Vanatie, une idylle secrète se noue entre la jeune cadette du ponte Léo et un jeune artisan. S’adressant à un public adolescent ou adulte, les luttes entre les différentes nations de ce monde servent un récit à la fois épique et politique. Quelque part entre Le trône de fer et les séries historiques contemporaines (Les Tudors, Versailles, Les Médicis), Agoria se veut une fresque de longue haleine aux multiples histoires croisées.
Le texte est globalement bien écrit, mais je ne suis pas la cible de ce genre de textes au style très ample et un peu archaïque, typique de la fantasy. Plus précisément, je ne suis plus la cible : j’étais friande de cette littérature étant adolescente. Je suis toutefois certaine que le roman de Maxime Frantini est de ceux qui raviront les adeptes du genre, avec ses jeux de pouvoir et sa cartographie complexe et très développée.
Pour les défauts du texte, c’est la rédactrice professionnelle qui parle… Je n’ai pas pu passer à côté de la faute à la troisième ligne, des maladresses de construction et des nombreuses, très nombreuses fautes de syntaxe et de ponctuation… Je sais le courage et le travail qu’il faut pour lancer un roman en autoédition, mais nombreux sont les textes ainsi publiés qui présentent ces écueils, ces derniers ayant tendance à me laisser sur le bord du chemin.
Le livre m’a été offert par son auteur, lors d’une tractation à base de papillotes (longue quête de votre servante, légèrement droguée aux douceurs de chocolat et pâte d’amande…). Il ne m’a pas demandé d’en parler, mais je ne doute pas que le roman intéressera des lecteurs avides de conflits politiques entre royaumes et de magie millénaire !
Je vous laisse avec un extrait pour que vous vous fassiez une idée de la plume de Maxime Frantini.
« Nous voulons que vous vous engagiez, tous, à proscrire l’usage de la magie du culte dayen et à lutter dans vos pays respectifs contre son utilisation clandestine. » (p. 42)