J’ai tué David Bowie

Texte d’Emmanuel B.

Le narrateur écrit sa confession. « Moderne Raskolnikov, j’exige le châtiment de mon crime. » (p. 2) Quel crime ? Celui annoncé dans le titre. Mais nous savons tous que le génial Bowie n’a pas été assassiné. Alors que lisons-nous ? Une autofiction, sans aucun doute. En 1983, le narrateur alors jeune garçon découvre la musique de David Bowie. « Aurais-je été fan d’un autre, étais-je né pour être fan ou ai-je été fan parce qu’il y avait David Bowie ? » (p. 62) Mais alors s’il est fan, pourquoi tuerait-il son idole ? Et comment ?

Je suis venue à ce texte pour son titre, évidemment. Mais il faut que j’arrête de tenter d’apprécier ou comprendre l’autofiction. Ça ne fonctionne pas avec moi et ça m’agace plutôt prodigieusement. « En 1988, avoir seize ans et être fan de Bowie n’était pas chose aisée. » (p. 63) Cette lecture m’a fait réviser un peu la carrière de David Bowie et c’est tout ce que j’en retiens.

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