Nos si proches orients

Texte de Philippe Claudel.

L’auteur est né dans l’est de la France. Il aime cette région et il est féru de géographie. Cela ne pouvait donner que des écrits superbes sur la Lorraine, la Moselle, les Vosges, la Meuse ou encore les Ardennes. Loin de la beauté figée et menteuse des cartes postales, Philippe Claudel dépeint des paysages vivants et habités, aux passés industriels et miniers, marqués de cicatrices belliqueuses. « On sent soudain toute la beauté d’un lieu qui vit sans maquillage et que l’on avait pris quelques mois plus tôt pour une cocotte entretenue. Le clinquant a disparu. » (p. 43) Dans l’entretien mené avec Fabrice Lardreau, Le lieu essentiel, l’auteur avait montré son amour pour la montagne et l’alpinisme. Ici, en moins de 100 pages, il nous fait voyager dans cette région frontière, perdue et retrouvée au gré des guerres et de l’histoire. C’est beau, évidemment, et cela donne envie de suivre les mots de Philippe Claudel dans une longue marche simple et ouverte à l’inconnu si familier de nos régions de France.

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