Dernier tome de la trilogie de Stieg Larsson.
Mikael Blomkvist a retrouvé Lisbeth à Gosseberga, avec une balle dans la hanche, une autre dans l’épaule et une dernière dans la tête. Conduite à l’hôpital, elle est toujours accusée des meurtres de Mia Bergman et Dag Svensson. Mise à l’isolement au sein de l’hôpital, elle est contrainte d’accepter de l’aide. Pour une fois, elle ne peut pas régler ses problèmes en solitaire. L’avocate Annika Giannini, la soeur de Mikael Blomkvist, accepte de la représenter et de la défendre dans le procès qui l’oppose à un groupuscule secret issu de la Säpo, la police d’Etat. Mikael Blomkvist, au sein de Millenium, continue de soutenir Lisbeth, et mène l’enquête dans l’ombre, au nez et à la barbe de la Section, le groupe qui a couvert tous les crimes de Zalachenko, transfuge russe et père de Lisbeth. Mikael met à jour un scandale constitutionnel et entend rétablir Lisbeth dans ses droits de citoyenne et détruire toutes les accusations qui pèsent contre elle. Coupée du monde et sans aucun moyen de communiquer, Lisbeth va devoir apprendre à faire confiance.
Ce dernier tome est bon, mais trop long, trop lourd. L’histoire se perd trop souvent dans des descriptions juridiques. Les personnages foisonnent, et on perd un peu le fil par moment. L’histoire de Lisbeth continue, mais un peu trop embrouillée d’autres existences. Le dernier tiers du livre reprend la vigueur tellement appréciable des deux premiers tomes, et la narration s’accélère enfin. La lecture redevient palpitante. Un dernier tome légèrement indigeste, mais qui rend honneur au talent de l’auteur.