« Johnny Town-Mouse was born in a cupboard. Timmy Willie was born in a garden. » (p. 9) Nous voici donc introduits auprès des deux protagonistes de cette réécriture du rat des villes et du rat des champs. Par une suite d’événements assez éprouvants, Timmy Willie, campagnol, se retrouve dans le dîner mondain de souris très urbaines. Ses hôtes font tout pour égayer son séjour, mais Timmy se languit de son jardin. Dès qu’il le peut, il retourne dans sa campagne où Johnny vient le visiter. Toutefois, même si les deux amis s’entendent très bien, chacun préfère rester chez soi, au milieu des bruits et des dangers qu’il connaît !
Quel plaisir de voir toutes ces minuscules souris vêtues de beaux brocards et coiffées de haut-de-forme ! J’aime les voir évoluer dans les environnements gigantesques des humains et s’aménager des maisons à partir d’objets insolites. Beatrix Potter crée dans chaque conte un univers minuscule, une bulle charmante dans laquelle on s’évade.
J’ai relu avec délice ce petit album, après l’avoir découvert en français sous le titre Petit-Jean des Villes.