Petit-Louis est une souris des champs. Arrivé en ville par mégarde, il est très mal à l’aise dans cet endroit où tout va tellement vite. Il est accueilli par Petit-Jean, une souris des villes tout à fait urbaine. « Avec une courtoisie extrême, il présenta Petit-Louis à ses neuf convives qui avaient tous de longues queues et portaient redingotes et cravate blanche. » (p. 22) En dépit de ce chaleureux accueil, Petit-Louis ne se sent pas chez lui en ville : le grand air lui manque et il est fatigué de toujours devoir échapper au chat de la maison. De retour à la campagne, c’est désormais à lui de recevoir son ami Petit-Jean qui, à son tour, n’est pas du tout dans son élément dans ce vaste espace bien trop calme.
Puisqu’il n’y a pas que les lapins dans le monde de Beatrix Potter, je pars à la découverte des autres petites bêtes qu’elle a mises en texte et en images. Première rencontre réussie avec ces deux souris qui m’ont rappelé certains contes de Jean de La Fontaine. Les dessins sont toujours aussi tendres et naïfs et c’est toujours un bonheur de voir les petits animaux vêtus de mignons habits bien ajustés sur leurs petits corps dodus.
Si le monde de Beatrix Potter vous enchante, retrouvez mes billets sur Jeannot Lapin, The Story of a Fierce Bad Rabbit, The tale of Peter Rabbit et Le grand livre animé de Pierre Lapin.