Quatrième de couverture – Après douze ans sans nouvelles, Sara, une Bosnienne installée à Dublin, reçoit un appel de son amie d’enfance, Lejla. Cette dernière lui demande de venir la chercher au pays pour la conduire à Vienne, où se trouverait son frère disparu pendant la guerre, deux décennies plus tôt. Malgré la distance et les années de silence hostile, Sara accepte de l’aider. Ensemble, elles se lancent dans un road-trip au cœur des ténèbres de l’Europe et plongent dans le “terrier” de leur passé commun.
Ce livre m’a été prêté par une amie qui s’est dit que le titre avait de quoi me plaire. Bien vu… mais manqué pour cette fois ! Non seulement je n’ai pas attrapé le lapin, mais surtout je l’ai laissé poursuivre son chemin seul après moins de 100 pages. Lejla m’a été immédiatement antipathique, sans doute parce qu’elle m’a rappelé une ancienne fréquentation qui agissait comme elle : par impulsion, attendant que tout le monde réponde présent pour elle à tout moment, refusant les refus, et surtout incapable de voir que les autres ont aussi des besoins et des limites.
J’ai glané quelques phrases, mais qui n’ont pas suffi à me convaincre de poursuivre ma lecture.
« J’ai échangé la Bosnie contre de l’argent, pour ne pas être obligée d’y retourner. »
« Dans notre amitié, le droit de ne pas répondre avait toujours été plus important que celui de poser des questions. »
« Je ne me rappelle pas parce que personne ne m’a dit de mémoriser tout ça. Chaque fois, je perds un petit bout de cette image. »